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 (+) a thousand miles and poles apart.

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Aaron Landsbury

Aaron Landsbury
administrateurwe are infinite.

pseudo web : nowadays
messages : 208
date d'inscription : 12/12/2012
célébrité : henry cavill
crédits : Riverside ; tumblr

emploi : directeur de campagne


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MessageSujet: (+) a thousand miles and poles apart.   (+) a thousand miles and poles apart. EmptyLun 31 Déc - 15:29

❝ Aaron Landsbury. ❞

« Si vous voulez un ami à Washington, offrez-vous un chien. » (Harry Truman)
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Je m'appelle Aaron Joseph Landsbury et je suis né le 14/11/1981 à Bâton Rouge Je réside actuellement dans la ville de Washington. Je soutiens le parti républicain. Dans la vie, j'officie en tant que directeur de campagne et j'aime ce travail. Pour ce qui est de ma vie privée je suis bisexuel -non officiel-, marié à la belle Tamara Jefferson et je n'ai pas d'enfants. On me dit que je ressemble énormément à Henry Cavill



❝ PERSONALITATEM. ❞
patient ◭ lunatique ◭ intelligent ◭ sarcastique ◭ colérique ◭ doucement égoïste ◭ secret ◭ anxieux ◭ concerné ◭ inventif ◭




❝ VERITAS. ❞

Dans un monde idéal quelle vie souhaiteriez vous avoir ? Quelle sont les différences notables avec la votre ? ◭ Aaron pense qu'il est inutile de rêver d'un monde idéal, et que l'imaginer n'est qu'une perte de temps semblable à un couteau en plein cœur. Sans tomber dans le mélodrame, le jeune homme a bien entendu déjà imaginé ce que la vie aurait pu être s'il n'avait pas été fils d'un gouverneur, ou du moins d'un gouverneur républicain. Si l'environnement dans lequel il avait été élevé n'avait pas été aussi fermé. Dans ce monde idéal Aaron s'imagine avec Shane, et s'imagine une vie des plus quotidienne, banale au possible. Rythmée par les moments quasi rituel des sorties courses, cinéma, et autres ballades. Dans sa vie idéale, Landsbury se voit monsieur tout le monde.


Que pensez-vous de la trahison et des complots ? Jusqu'où seriez vous prêt à aller et dans quel but ? Argent ? Pouvoir ? Amour ? Dans quelles sortes de scandales Pourriez-vous tremper ? ◭ Comploter, duper, n'est pas le propre du jeune homme. De tous les défauts caractérisant son père, celui ci avait au moins la grande qualité d'être un homme honnête et droit, fidèle à ses convictions et qui a toujours été élu sans le moindre mensonge, sans la moindre pression. Il ne serait pas naturel à Aaron d'aller graisser la patte à x personne d'un côté à l'autre de la ville, dans le but de faire gagner le candidat qu'il supporte, ou même un jour, sa propre personne. Cependant, Aaron en dissimulant sa relation homosexuelle aux médias, et surtout à son parti tout en étant marié, commence à plonger le pied dans une sphère mensonge, à moindre mesure bien entendu. C'est donc dans un scandale lié à une relation amoureuse que le jeune homme trempe.




❝ HIDE BEHIND ANOTHER FACE. ❞

Mon pseudo est : nowadays/Raphaëlle. et j'ai vingt ans. J'ai découvert ce forum grâce à Stoule et Melody Nelson . D'ailleurs je pense qu'il est parfait, non mais (+) a thousand miles and poles apart. 4170629200 . Mon personnage est un inventé. Je peux venir sur le forum un peu tous les jours ... soit sept sur sept. Enfin j'ai un dernier mot a dire j'vous aime (+) a thousand miles and poles apart. 3564181792 .



Dernière édition par Aaron Landsbury le Mer 2 Jan - 19:01, édité 6 fois
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Aaron Landsbury

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MessageSujet: Re: (+) a thousand miles and poles apart.   (+) a thousand miles and poles apart. EmptyLun 31 Déc - 15:30


« Jamais les hommes ne font le bien que par nécessité. »



2004 + Le bruit des couverts claquent contre les assiettes de porcelaine française, les chaises crissent sous le poids des convives qui fuient la grande salle à manger pour retrouver la quiétude du salon. Verres d'alcool servies, café, tout repose sur une tradition immuable à ce genre de rendez vous. Gros bonnets des finances se mêlent aux anciens hommes politiques. Papa propose un cigare à un des traders de Wall Street qui l'accueille avec un sourire gras. Aaron mordille sa lèvre inférieure, ses yeux balayent rapidement le salon avant de se poser sur la silhouette de sa sœur. Échange de regard rapide, Olivia s'avance vers lui avec l'élégance qui caractérise les femmes de la famille Landsbury. D'un mouvement, elle attrape le bras de son frère pour le pousser hors du cercle de fauteuils, plus près des portes fenêtres. Face à face, ils semblent indécis, mués par l'obligation tacite de rester proche de leur père et ses amis, et l'envie de faire un tour dans le jardin du domaine familial. Ils n'en ont que faire de tous ces discours et échanges pompeux. Pas à leur âge, pas à vingt et quelques années. Olivia replace une de ses mèches brunes derrière son oreille, son visage se fend d'un léger sourire. « Ta femme n'est pas là ? » Aaron lève les yeux au ciel, retient un rire. « Ce n'est pas franchement le genre de journée que j'aime lui réserver. » Oli' lui assène une légère claque sur le torse, et son visage poupin revêt une moue ennuyée. Oui, ce genre de journée protocolaire et pleine de copulation verbale n'avait jamais été le fort des enfants Landsbury. Père s'en accommodait, comme si signer pour le poste de gouverneur de la Louisiane nécessitait de recevoir chez eux tous ces requins ravis de voir le parti démocrate battu par les républicains. Les vraies valeurs d'une république comme ils aimaient le scander en cœur. Tout, dans la vie de leur père, faisait office de vitrine électorale, que ce soit sa vie publique ou privée. Le récent mariage de son fils aîné, Aaron, avec la jeune étudiante Tamara le plaçait dans un rituel purement républicain. Oui, Aaron aimait sa femme, sincèrement, mais leur mariage avait été précipité, rentrait dans le code des bonnes mœurs. Olivia de son côté restait encore seule, mais Aaron aurait mis sa main à couper que d'ici deux ans ils finiraient par célébrer une autre union. Rapidement, il passe son bras autour des épaules de sa sœur, embrasse sa tempe. Peu importe.


2007 + L'ambiance est effervescente, les jeunes stagiaires, gobelets de café entre chaque main jouent à slalomer le plus rapidement possible entre les bureaux. Des feuilles volent, s'écrasent sur le sol, et on a vite fait de les écraser d'un coup de talon. Les téléphones participent au brouhaha constant de la grande salle, diffusant leur sonnerie aiguë sans interruption. Les voix des uns semblent l'emporter sur celles des autres. Semblables à de véritables fourmi travailleuses, le staff de Portman s'empresse de répondre aux demandes des électeurs, reçoivent les appels de leurs informateurs à travers l'ensemble des états pour prendre la température. Est ce que Portman a ses chances aux primaires. Le stress est palpable, chacun se trouve submergé par un savant mélange d'anxiété, d'espoir, et d'énervement. Plus en retrait, assis sur un des bureaux et un dossier entre les mains, Aaron tente de retrouver les plaintes envoyées par un journal de l'Illinois, menaçant de diffuser des informations compromettantes sur son candidat. Rien, ils ne pouvaient rien avoir sur lui. Du vent, simplement, de quoi arrondir les fins de mois de leurs employés après avoir reçu un chèque colossal du bureau général de Portman. Aaron mordille sa lèvre inférieure, tourne les pages à une allure dingue, en essayant d'écouter ce que sa collègue Martha essaye de lui dire. Une cascade de chiffres. Aaron ne souhaite qu'une chose, que le nom du gagnant sorte enfin, que les primaires se terminent pour se voir accordé un jour de repos. Adjoint du directeur de campagne du républicain Portman, Aaron, âgé de vingt sept ans, semblait suivre le chemin déjà tracé depuis son enfance. Bientôt il dirigerait entièrement les futurs campagnes de tel ou tel candidat choisi par son parti politique, et d'ici une quinzaine d'années, pourrait prétendre comme son père en son temps, au titre de gouverneur d'un état. Suite logique, le lignage conserve son importance. Laissant échapper un soupir, Aaron balance le dossier sur le bureau, passe une main sur ses yeux pour reprendre son souffle. Une clope, juste le besoin d'une clope. Martha continue son monologue, scande des chiffres à tout va, des noms de personnes qu'il n'avait jamais rencontré. D'un mouvement de poignet, il arrête la rouquine, lui murmure un cinq minutes du bout des lèvres, et file dans l'arrière cour du quartier général établi en plein Washington. Porte poussée, claquée derrière lui, l'air frais le fait frissonner l'espace de quelques instants. Marlboro délogée de son paquet, il la coince au coin de ses lèvres. La flamme du briquet embrase la cigarette, et la première latte ressemble à un échappatoire. Sa tête fourmille d'informations, qui se cognent dans son crâne. Le stress redescend peu à peu jusqu'à ce qu'une voix vienne rompre son calme fraîchement retrouvé. « Vous auriez du feu ? » Aaron redresse le visage, fixe quelques secondes les traits de l'homme qui lui fait maintenant face, et redescend sur son badge accroché à sa chemise. Journaliste. Rapidement, Aaron lui donne son briquet, recrache une volute de fumée grisâtre. « Shane Lancaster, le type de la radio ? » L'homme esquisse un sourire amusé. « Lui même. » Ses yeux glissent à son tour sur son badge. « Et Aaron Landsbury, l'enfant prodige du gouverneur. » Aaron mime l'attitude de son homologue. « Lui même. » Le silence s'installe entre les deux, saupoudré de regards et sourires polis. « Bien. Bonne chance pour ce soir. » Shane recule de quelques pas, finit par lui tourner le dos pour se diriger vers le bout de rue. « Mon briquet ? » scande Aaron, se rappelant soudain qu'il ne lui avait pas rendu. Doucement, Shane fait volte face, laisse glisser son regard sur le républicain. « Je le garde, ça t'obligeras à venir le chercher. »


2012 + La porte d'entrée claque. D'un bond, Churchill le grand dalmatien d'Aaron accueille son maître d'un jappement, vient nicher sa truffe dans le creux de sa main. L'homme balance son attaché-case dans un coin du couloir, ôte sa veste pour la déposer sur le porte manteau sur lequel un autre trench est accroché. Rapidement, il allonge le pas vers la cuisine. Tamara est partie pour une semaine au moins à l'autre bout du pays, il ne peut que s'agir que d'une seule personne à cette heure tardive et sur sa propriété privée. Une maison en bordure du national mall qu'il occupait depuis maintenant quatre ans avec sa femme à intermittence. Une fois les pieds posés dans la cuisine, son visage s'éclaire d'un sourire ravie à la vue du journaliste assis jambes croisées, accoudé au plan de table, un magasine ouvert sous ses yeux. Aaron s'avance, se place dans son dos pour l'entourer de ses bras, déposer un baiser dans son cou. « Churchill laisse passer n'importe qui. » Shane lève les yeux au ciel, ne prend pas la peine de se retourner. « Ne jamais faire confiance à un anglais. » Avec un rire, le politicien relâche son étreinte, contourne le plan de cuisine pour sortir deux verres de cognac, en faire glisser un vers son amant et tremper ses lèvres dans l'alcool. Shane continue à feuilleter son magasine sans lui adresser le moindre coup d'œil. « Quoi ? » la phrase tombe, suivie d'un soupir d'agacement naissant. Les humeurs de l'un et de l'autre semblaient jouer aux montagnes russes en ce moment. Les disputes étaient de plus en plus fréquentes, de plus en plus assassines et Aaron présentait qu'aujourd'hui encore, le calme ne serait pas de mise. « Sympa ta conférence cette aprem. Vous les avez bien remis à leur place ces dangereuses pédales. » Par ta, Shane entendait naturellement celle de Thomas McGantry, le futur maire de Washington s'il arrivait à écraser Clemmons. L'évidence apparaît, Aaron se retourne pour balancer son verre dans l'évier, s'appuyer contre le rebord. Shane quitte son siège, vient se placer à côté de lui, un sourire teinté de faux sur les lèvres, ses commissures pointant plus vers le bas. « Nous respecterons la valeur famille, le noyau restera soudé avec nous. » Il se moque, paraphrase le discours de Thomas. « Vois ça comme un boulot. » Shane éclate d'un rire. « On peut pas dire que tu sois le républicain de l'année, mon cœur. » Ses derniers mots traînent en longueur, il se penche rapidement vers Aaron pour embrasser le coin de ses lèvres et repartir du même rire. « Et tu voudrais quoi ? Que je plaque tout et qu'on parte vivre à Brokeback mountains ? » Pointe d'humour froide mais brisant l'ambiance néfaste, le sourire de Shane se fait vrai, et il passe sa main dans les cheveux de son amant pour les ébouriffer. « Tant qu'on termine pas comme eux, j'ai jamais aimé les fins tragiques. »
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