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 no regrets, just love (dylan)

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Tamara R. Landsbury

Tamara R. Landsbury
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MessageSujet: no regrets, just love (dylan)   no regrets, just love (dylan) EmptyMar 22 Jan - 16:28



Dylan & Riley
« Perdre tout espoir, c'était ça la liberté. » (Fight Club)


La tête posée contre le rebord de la fenêtre, les yeux dans le vague, elle observe le paysage défiler à vive allure. Le chauffeur de taxi semble pressé d'arriver à destination. D'un côté, faire le trajet de Washington DC jusqu'à Chicago en voiture n'est pas des plus agréables, et on pourrait se demander quel genre de personne est prête à payer un taxi aussi cher pour le faire. Tamara le peut. Elle en a parfaitement les moyens. Elle préfère ce moyen de transport au train, ou à l'avion. Au moins, dans une voiture, elle est au calme, personne autour d'elle pour l'enquiquiner, juste le bruit du moteur qui la berce. Aaron, son mari, s'est encore absenté, elle en profite donc pour se rendre à Chicago, comme elle l'avait fait régulièrement ces derniers temps. Dylan. Ce nom résonnait dans son esprit. Son sourire. Sa voix. Ses mains. Son rire. Sa façon de penser si différente de celle de la blonde. Sa manière de voir les choses, et de mépriser les politiques. Au fond, Tamara ne cesse de se répéter que s'il savait vraiment qui elle était, il la trouverait dénuée d'intérêt. Tamara, mariée depuis huit ans à un homme qu'elle n'est même plus sûre d'avoir aimé un jour, prisonnière de ce quotidien morose dont elle n'arrive pas à se sortir, prise sous le joug de la politique et de l'image irréprochable qu'elle se donne un mal fou à entretenir. Femme dénuée d'intérêt. Elle se sent tellement mieux quand elle devient Riley. Elle enfile son costume de femme libre et indépendante, qui dit merde à qui elle veut, et qui ne se soucie pas des conséquences. Elle aimerait trouver le courage d'agir de cette façon dans sa vie quotidienne, mais elle n'y arrive pas. Elle a plus d'une fois essayé d'aborder le sujet avec Aaron, mais à chaque fois, l'idée de l'avoir trahi la rend folle. L'idée de le trahir un peu plus chaque foi qu'elle voit Dylan la bouffe de l'intérieur, mais elle ne peut rien y faire. L'attirance est belle et bien là, et tout quitter lui semblerait trop dur.

Elle est arrivée à destination. Elle descend du taxi, paye le chauffeur, et commence à marcher les quelques mètres qu'il lui reste à faire jusqu'au bar/café où Dylan lui a donné rendez-vous. Elle a l'impression d'être une adolescente qui va à son premier rendez-vous amoureux. Elle ne sait pas ce qu'elle doit faire. L'embrasser ? Le prendre dans ses bras ? Simplement lui dire bonjour ? Alors qu'elle s'approche de la vitrine, elle l'aperçoit, et son coeur manque un battement. Une ado, j'vous dis. L'image de son mari lui vint alors à l'esprit, mais elle la chasse en secouant la tête (comme si cela pouvait l'aider). Il lui faut quelques secondes de préparation psychologique pour se mettre dans la peau de Riley, femme libérée. Au revoir Tamara, femme au foyer désespérée. Elle pousse enfin la porte de l'établissement, affichant son plus beau sourire, sincère. Il est dos à elle quand elle arrive. Espiègle, elle s'approche à pas de loup, et pose avec toute la délicatesse du monde ses deux mains sur les yeux de Dylan, attendant sa réponse bien que celle-ci semble évidente. Il ne tarde pas à deviner qu'il s'agit de la blonde, et elle va alors s'asseoir en face de lui. « Ca fait longtemps que tu m'attends ? » demande-t-elle en arquant un sourcil ? Elle a toujours eu du mal à être ponctuelle, pourtant elle n'avait pas eu l'impression d'être particulièrement en retard. Riley retire son manteau, dévoilant une jolie robe hivernale, mais élégante, qui met en valeur sa poitrine déjà opulente, sans être pour autant vulgaire. C'est sa robe femme-fatale-spéciale-grandes-occasions, qu'elle ne sort jamais (ou presque) de son dressing. Inutile de lui demander pourquoi elle l'a mise ce jour là, elle serait incapable de répondre. Elle héla un serveur pour commander un martini, puis posa ses yeux sur Dylan, le détaillant rapidement, le visage enjoué. « Tu m'as manqué. » dit-elle, le sourire aux lèvres.
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Dylan McConnell

Dylan McConnell

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MessageSujet: Re: no regrets, just love (dylan)   no regrets, just love (dylan) EmptyDim 3 Fév - 19:50



Riley & Dylan
« Love is strong and you're so sweet. You make me hard, you make me week. » (Rolling Stones)


L'écriture se résumait désormais pour lui à contempler le blanc — de l'écran, de feuilles de papier. C'était à en devenir fou. Ses égarements trouvaient dès lors une juste réponse en absorptions de liqueurs, en consommations exquises de cigarettes. Les seuls mots qui lui viennent sont aptes à former une nouvelle sur une demoiselle. Blonde, à la voix sensuelle, le regard capable de discerner les non-dits. Mais au fur et à mesure que la trame prenait forme, ses pensées s'exilaient dans le songe érotique. Dylan pouvait entendre le froissement des tissus ; sentir le souffle chaud féminin à son cou — respirer le parfum de Riley et s'y perdre, s'y perdre. Et alors qu'ils soupiraient de concert, son raisonnement s'évaporait et lui revenait la morne réalité. Il avait parfois essayé d'épancher ses envies aux bras d'autres femmes mais en vain. Ses veines n'étaient pas dupes, refusant de fluidifier davantage son sang sous prétexte qu'il s'acoquinait à une jeune femme de seconde zone : non, son sang n'était chaud qu'à l'évocation de la blonde pulpeuse et séductrice, celle-là même dont il ne pouvait s'empêcher de refuser ses rendez-vous, même s'ils étaient parfois brefs et composés uniquement de discussions. Dylan voulait plus, la blonde jouait savamment sur cela pour améliorer toujours un peu plus son influence sur lui. Elle devenait une drogue sans avoir même encore fait preuve de l'étendue de ses talents. L'écrivain n'opposa donc aucune résistance à son propre désir de l'appeler, d'arranger une rencontre dans un café de la ville : il avait rayé depuis une poignée de semaines l'idée de la piéger dans son appartement. Dicté par des sentiments qu'il se refusait de nommer, il se présenta en avance au lieu des "retrouvailles", et tout en observant les autres personnes, en prêtant l'oreille aux discussions environnantes, il se rendit compte qu'il ne savait presque rien de Riley. Ils discutaient, s'enflammaient pour certains sujets, souriaient à l'évocation d'autres, mais il lui était difficile de se remémorer d'une confidence singulière, d'aveux, de confidences. Mais qu'importe déjà, Dylan en vint à sentir des mains lui masquer la vue. Son cœur manqua un battement.

« Mademoiselle Riley » souffla-t-il. Depuis leur rencontre à un bar, il a pour habitude de la prénommer ainsi. Elle prend place — il l'admire, laissant ses yeux errer sur la silhouette de la blonde, sur son visage, ses cheveux. Si cela ne faisait pas si caricatural, Dylan aurait été capable de se mordre les lèvres. Il secoua la tête comme seule réponse à sa première question, poursuivant son inspection. Les mains croisées, les coudes posées sur le journal du matin. Des dizaines de mots s'acheminent jusqu'à sa gorge, se battant pour sortir d'entre ses lèvres. Mais celles-ci se contentent de former un sourire. « Tu m'as manqué aussi.. Tu es ravissante. » Au lieu d'une tenue d'homme d'affaires qu'il avait pour coutume de rêvetir, il avait opté pour une simple chemise blanche et un jean d'un bleu marine foncé dont il aimait les rayures au niveau des genoux. Mais il se sentait étrangement pitoyable à côté d'elle ; si vieux, si incapable d'écrire. Au serveur venu prendre la commande de la belle, il doubla la dose, souhaitant lui aussi un semblant de liqueur pour le rendre plus chaud. « J'espère que tu as ton après-midi de libre, j'ai dans mes intentions celle de te kidnapper. (il précisa vite).Je connais quelques endroits intéressants et un trajet agréable pour y accéder. » Dans le journal juste en dessous de lui il y a les actualités : guerre dans un pays du Moyen-Orient, rupture de tel couple hollywoodien, résultats sportifs. Et tout au verso', la parution d'une photo politique. Dylan n'a pas pris le temps de le déplier et n'en a pas même encore l'intention, ignorant et la pomme rouge et le serpent. « A quoi as-tu bien pu employer ces derniers jours pour ne pas avoir l'occasion de me rencontrer il y a une semaine, hum? » La curiosité pointait dans sa voix, et intérieurement la peur : une telle femme ne pouvait pas errer dans le monde sans être une cible de choix pour les prédateurs. Dylan n'en était qu'un parmi tant d'autres et il se surprenait à craindre qu'il ne sortait guère du lot aux yeux de Riley, ayant du mal malgré tout de la voir comme une succube, comme une séductrice insatiable. Leurs commandes arrivèrent et il se désaltéra sans guère attendre, ressentant la douce chaleur que l'alcool entraîne sur son passage. Ses yeux ne quittaient pas Riley.
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